Construire un puits : les règles à respecter

Construire un puits : les règles à respecter Le fait de disposer d'une eau souterraine sur sa propriété peut constituer un bénéfice non négligeable. Pour une accessibilité facilitée et une exploitation optimale, la construction d'un puits est alors préconisée. Règles et précautions à observer.

Quelles règles respecter pour construire un puits dans son jardin ?

Quel que soit l’emplacement géographique ou la taille du puits, le porteur de projet est dans l’obligation d’effectuer une déclaration auprès des exploitants de réseaux souterrains. Il doit aussi en référer aux services communaux de la mairie dans un délai d’un mois avant le début des travaux. Il s’agit d’une déclaration d’ouvrage : prélèvements, puits et forages à usage domestique. Un extrait du plan cadastral doit également être fourni.

Quel prix pour faire un puits ?

Le prix d’un puits comprend le forage et l’équipement nécessaire à son aménagement. En fonction de la nature du terrain (grès, calcaire, sable, argile…), le coût au mètre linéaire pour le forage est estimé entre 50 et 100 euros. En ce qui concerne l’ajout d’équipements, il faut compter environ 1 500 euros. Ce tarif comprend généralement la pose d’une pompe, un ballon de forage, un surpresseur, une colonne de refoulement, ainsi que des câbles d’alimentation.

Quelle profondeur pour un puits ?

La profondeur d’un puits dépend de la zone où se situe l’eau. Il convient également de considérer la qualité du sol. Les sols tendres peuvent faire l’objet d’un forage manuel pour des sources peu profondes. Les sols durs nécessitent l’usage d’une foreuse, notamment pour le granit et le grès. Pour l’installation d’un puits à buses, on estime la profondeur à une trentaine de mètres. Quant aux puits artésiens, ils peuvent atteindre une profondeur approximative de 70 mètres.

Les puits à buses et les puits artésiens

On rencontre principalement deux types de puits. Egalement appelé puits de surface, le puits à buses (ou busé) permet d’exploiter de manière optimale une source d’eau jugée faible ou modeste. Il permet de disposer d’une réserve d’eau conséquente. Toutefois, sa profondeur reste limitée à une trentaine de mètres et les travaux sont plus importants. Pour une nappe phréatique profonde, le puits artésien est plus adapté. Cette dénomination vaut pour les eaux sous pression en sous-sol. Ce qui évite l’installation d’une pompe. Il convient néanmoins de bénéficier d’une source d’eau importante pour rentabiliser son investissement. Les coûts de travaux, eux, sont plus faibles, car ils sont moins complexes.

Quel est le prix d’un puits artésien ?

Le coût global pour la construction d’un puits artésien se situe entre 2 500 et 5 000 euros. A cela s’ajoutent les interventions d’une entreprise spécialisée dans le forage et, éventuellement, d’un sourcier pour quelques centaines d’euros supplémentaires. Parmi les facteurs d’estimation majoritairement avancés dans les devis, on trouve la profondeur et le diamètre du forage, ainsi que le matériel sollicité. Pour creuser le puits, un professionnel facture entre 50 et 100 euros par mètre linéaire. Les facilités d’accès du terrain et sa composition influent aussi sur le prix total.